Les médias commencent à parler de ce sport à l'occasion des compétitions internationales qui ont lieu dans les Landes ou au Pays Basque. Ce sport est très vendeur, l'image du surf est très souvent utilisée.
Le shortboard est la planche la plus connue du grand public, plutôt courte et pointue. En effet, cette discipline se pratique sur des planches de 1,80 m à 2,40 m dont le nez est pointu. En compétition, elle consiste à réaliser des figures dont la difficulté et la qualité d'exécution détermine le score du compétiteur. Le surfeur cherche généralement à chevaucher (ride en anglais). Sur certains spots, la taille des vagues permet de surfer à l'intérieur du rouleau. Cette figure, appelée tube est l'une des plus spectaculaires du surf.
Il se pratique avec des planches plus longues que la moyenne (la taille « réglementaire » pour ce type de planche étant 9 pieds, soit environ 2m76) et au nez arrondi. Celles-ci sont plus stables mais n'offrent pas la maniabilité de surfs plus courts.
Ce type de surf, davantage dans la glisse que dans la radicalité des figures, nécessite une adaptation continue de la position du longboarder (nom donné aux surfer de longboard). Lorsque celui-ci sent sa vitesse se ralentir par rapport à la vague, il doit marcher vers l'avant de sa planche afin d'augmenter la vitesse de celle-ci et vice-versa.
La taille et la stabilité du longboard offre la possibilité au surfeur de prendre des poses très théatrales sur la planche, seul voire en couple! Terme galvaudé : à l'oral, le mot longboard désigne parfois un type de planche à roulette nommé longskate.
C'est une planche courte d'environ 40 pouces de long (1m) flexible, dont une partie du revêtement extérieur est souple (mousse polyéthylène). Mise au point par le californien Tom Morey en 1971, elle est le plus souvent utilisée en position allongée (prone), le bodyboarder s'aidant d'une paire de palmes courtes pour essentiellement exacerber la précocité des départs. D'autres préfèrent le drop knee qui consiste à poser un genou sur la planche. Le bodyboard se différencie du surf surtout par la spécificité de son répertoire de manoeuvres, manoeuvres souvent spectaculaires, complexes qui revendiquent d'excellentes qualités gymniques.
Accessible à tous, quelques jours suffisent pour commencer à maîtriser sa planche et découvrir les premières sensations de glisse. Par contre, la maîtrise de ce sport demande beaucoup d'investissement et les professionnels de la discipline en font de plus en plus une discipline extrême, aérienne et exigeante sur le plan physique. Le choix de son bodyboard se fait en fonction de sa taille et de son poids (le poids adapté est indiqué par le fabriquant, pour la taille, le bodyboard doit arriver au nombril du bodyboarder), ainsi que de l'application finale de la planche. Pour un adepte du Drop Knee, la planche sera plus fine et plus longue. De plus, la géométrie des rails (bords) précise s'il s'agit d'une planche plus facile, souple d'utilisation ou plus réactive
Malheureusement, ce sport est très peu connu du public et pourtant il n'y a rien de déméritant à pratiquer le Skim.
A mi-chemin entre le skate et le surf, c'est une pratique assez spectaculaire de bord de plage. On jette cette planche sur le sable, on court et on saute dessus puis il faut attraper les vagues qui arrivent. Pas facile et très physique. Cette pratique a l'avantage de se faire plus près du public qui vient assister aux compétitions.
Le skimboard consiste donc à surfer une vague en se lançant de la plage. Utilisant une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le skimboardeur utilise pour se lancer la fine pellicule d'eau laissée par la vague qui se retire de la plage pour aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf